Carnet de route

"Un gîte, du rocher, du soleil, la Provence",

Sortie :  Stage alpinisme TA avec guide du 10/07/2021

Le 15/11/2021 par Théophile le petit pin

Voilà ce que notre hôte a écrit sur la première page de mon topo. Toute une philosophie de vie au final. Nous ne sommes pas loin d’Epicure avec sa célèbre citation [“Mon cœur est saturé de plaisir quand j’ai du pain et de l’eau”]. Peut-être une nouvelle définition du bonheur ? Un premier pas pour atteindre la Joie, voir la Béatitude ?

Cette liste ne serait-elle pas un peu réductrice tout de même ? Car effectivement nous avons eu du soleil, du rocher, de la Provence (à travers les senteurs et ces bons petits plats préparés par nos hôtes, mais aussi ses maquis et hors sentiers épineux et scabreux). Mais est-ce les seuls plaisirs qu’il nous faut pour que nos cœurs soient saturés ? Sont-ils suffisants pour être dans la Joie ? Ne manque-t-il pas dans cette liste quelques petits items.

Tout d’abord les plaisirs du Corps, le plaisir de l’effort, la douce fatigue le soir après une belle journée de grimpe, sentir le vent nous effleurer (voir emporter certains jours), entendre le doux ronflement de la chaudière (et autre) pour nous bercer et accompagner notre nuit.

Ensuite ceux de l’Esprit, les plaisirs du partage (de moments, de connaissances, de discussions, de la boisson), de la coopération, de l'entraide. De se sentir plus libre au fur et à mesure de l’acquisition de nouvelles connaissances. Etienne Klein assimilait une cordée à une intrication quantique, c’est-à-dire que chaque membre de la cordée partage instantanément le même état d’esprit et à voir les sourire en-haut, l’intrication était là. La joie de pouvoir entrevoir de nouvelles possibilités d'ascension, maintenant que nous sommes plus assurés sur la pose de coinceurs, la confection de relais et autres techniques de réchappe.

“Nul ne peut savoir ce que peut le corps” disait Spinoza, et en effet au pied de la paroi et même parfois dans les longueurs. On ne se serait pas cru capable d’arriver en haut. Mais quel joie d’y arriver, ensemble, après une bataille mentale par moment. De se sentir plus puissant (comprendre ici “plus capable”, mais avouez que puissant ça en jette !) à l’issue de ce stage.

Je n’ai qu’un mot à dire merci, à Hélène pour l’organisation, à Eric, Nadine, Jérome, à tous.

 

Mais une dernière question me turlupine après avoir parlé d’Epicure et de son pain, où était le pin sur cette arête du pin. Alors pour repartir l’esprit tranquille, je l’ajoute manuellement sur le dessin ci-après.

 

 

“Un gîte, du rocher, du soleil, la Provence”,

 

Voilà ce que notre hôte a écrit sur la première page de mon topo. Toute une philosophie de vie au final. Nous ne sommes pas loin d’Epicure avec sa célèbre citation [“Mon cœur est saturé de plaisir quand j’ai du pain et de l’eau”]. Peut-être une nouvelle définition du bonheur ? Un premier pas pour atteindre la Joie, voir la Béatitude ?

Cette liste ne serait-elle pas un peu réductrice tout de même ? Car effectivement nous avons eu du soleil, du rocher, de la Provence (à travers les senteurs et ces bons petits plats préparés par nos hôtes, mais aussi ses maquis et hors sentiers épineux et scabreux). Mais est-ce les seuls plaisirs qu’il nous faut pour que nos cœurs soient saturés ? Sont-ils suffisants pour être dans la Joie ? Ne manque-t-il pas dans cette liste quelques petits items.

Tout d’abord les plaisirs du Corps, le plaisir de l’effort, la douce fatigue le soir après une belle journée de grimpe, sentir le vent nous effleurer (voir emporter certains jours), entendre le doux ronflement de la chaudière (et autre) pour nous bercer et accompagner notre nuit.

Ensuite ceux de l’Esprit, les plaisirs du partage (de moments, de connaissances, de discussions, de la boisson), de la coopération, de l'entraide. De se sentir plus libre au fur et à mesure de l’acquisition de nouvelles connaissances. Etienne Klein assimilait une cordée à une intrication quantique, c’est-à-dire que chaque membre de la cordée partage instantanément le même état d’esprit et à voir les sourire en-haut, l’intrication était là. La joie de pouvoir entrevoir de nouvelles possibilités d'ascension, maintenant que nous sommes plus assurés sur la pose de coinceurs, la confection de relais et autres techniques de réchappe.

“Nul ne peut savoir ce que peut le corps” disait Spinoza, et en effet au pied de la paroi et même parfois dans les longueurs. On ne se serait pas cru capable d’arriver en haut. Mais quel joie d’y arriver, ensemble, après une bataille mentale par moment. De se sentir plus puissant (comprendre ici “plus capable”, mais avouez que puissant ça en jette !) à l’issue de ce stage.

Je n’ai qu’un mot à dire merci, à Hélène pour l’organisation, à Eric, Nadine, Jérome, à tous.

 

Mais une dernière question me turlupine après avoir parlé d’Epicure et de son pain, où était le pin sur cette arête du pin. Alors pour repartir l’esprit tranquille, je l’ajoute manuellement sur le dessin ci-après.







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